C'est la couleur du ciel aujourd'hui, sans nuage.

Malgré les travaux sur les routes entourant son village,

il est sorti au cours de la semaine à des horaires peu habituels pour lui.

En cours, je l'ai vu, il a semblé surpris de me voir, mais je suis là, même quand il ne s'y attend pas.

Je l'ai revu ce weekend, sa voiture garée en face de la mienne.

Puis je pensais qu'il rentrerait par la porte de la cafétéria, et non.

Nous sommes rejoins à l'entrée principale, avec des sourires de par et d'autres.

Pressé, comme à son habitude, il a fait des courses dans tous les sens.

Il s'est arrêté à tous les rayons, pour réfléchir à ses achats,

puis pour finir à la caisse, où  il a discuté avec l'hôtesse.

Je suis sortie avant lui, il s'est acheté une spécialité salée

qu'il a mangé tout en regagnant sa voiture.

Je lui souhaite "bon appétit" et me remercie.

Je suppose qu'il n'a pas mangé...

En attendant la suite....

Que le temps passe entre mes occupations profs et persos.

Je l'ai croisé évidemment pendant ce mois, qui alterne entre chaleur et pluie.

Il me cherche, ceci devient une évidence. 

La dernière fois, il m'a parlé et m'a demandé des explications

sur mon poignet qu'il avait remarqué les autres fois.

Je lui ai expliqué la situation et m'a souhaité bon rétablissement.

J'ai retrouvé la complicité qu'on avait dans le temps,

elle est toujours là, il suffit de la remettre en place.

Mais attendons la suite!

Le ciel alterne éclaircies et pluie, quelquefois entrecoupé de vent et de grêle.

Les semaines avancent à grand pas vers les vacances.

Les  chevaux se régalent au pré et sont changés régulièrement.

Les rencontres se poursuivent.

Après l'avoir croisé nez à nez avec sa voiture, j'ai abimé la mienne en reculant trop vite.

J'ai revu une ancienne collègue avec laquelle j'ai discuté, il est passé devant nous.

Depuis des événements font que je croise juste un regard échangé

et il sort quand je rentre dans le magasin,

juste des loupés de quelques minutes.

On dirait qu'il me cherche à des heures où il m'a vue.

Un peu plus de discussion serait agréable,

mais pour bientôt et surtout son sourire.

La verdure a gagné les flancs de la montagne,

Les herbes ont bien poussé, les graminées arrivent.

Des chevaux sont dans les prés pour goûter à cette herbe tendre et grasse.

Mais entre pluie et soleil, les rencontres se poursuivent.

Un instant, de la lumière, de la chaleur, et juste après, du vent, des giboulées, la température oscille en yoyo, comme les humeurs.

Mais les rencontres inopinées continuent, à des heures indues.

Souvent, je suis en train de boire un café, quand il arrive avec sa voiture,

et se gare juste devant le magasin...

Puis il rentre à la porte plus loin pour que nous nous croisions

et les salutations d'usage.

Mais l'autre fois, il m'a étonné,

il a engagé la conversation en me posant une question,

"avez-vous fini vos courses" et m'a souhaité ensuite une bonne après-midi.

Quelques mots supplémentaires ? Il est sorti trois fois cette semaine, c'est qu'il va bien

et cherche à comprendre ce qu'il ressent.

Après le beau temps de ces quelques jours,

nous avons plongé dans la fraicheur.

Les nuages se sont accrochés au sommet des montagnes, 

la pluie tombe sur la plaine et fait tomber les pétales des fleurs

comme si des flocons de neige les remplaçaient.

La pluie du weekend a laissé la place à temps incertain,

avec un vent frais, voire glacial... sur des paysages de plus en plus verts.

J'arrive au parking en réalisant que je précède la sienne.

Je le croise dans les rayons où les clients sont rares.

Il réfléchit à ses emplettes, il est accompagné...

Mais l'inspiration n'est pas forcément au rendez vous,

il ne reste jamais longtemps sauf exception.

Au détour d'un linéaire, ils se saluent,

même il semble agacé, pour quelle raison,

par rapport à sa visite...